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Covid-19 : divorcer des sciences sociales ?
Chantier d'écriture pendant le confinement : 7 mars - 15 juillet 2020
(journal).

Chacun a accueilli cette épidémie dans sa vie, là où il se trouvait…
Pour ma part je me trouvais déjà en confinement volontaire depuis mi-février, après une année 2019 particulièrement riche en socialisation militante, avec les gilets jaunes puis dans un mouvement pour les municipales, « l’Alternative Sétoise ». Après cette rupture à un mois du premier tour, en forme de psychodrame thérapeutique, j’allais enfin pouvoir divorcer pour de bon, j’étais en train de me dire :
divorcer des sciences sociales - quand le confinement a été annoncé. J’ai tout de suite vu le rapport entre ma drôle de psychose et cette drôle de situation. En effet, j’observe depuis de nombreuses années l’emprise des sciences sociales sur la société française : des sciences sociales sclérosées idéologiquement, auxquelles la vie biologique pose de grosses difficultés. Et cela ne m’étonnerait pas que le corps social, à la faveur de cette crise, se débarrasse de plus d’un mauvais virus…


Mon mariage avec les sciences sociales

Une allégorie thérapeutique, rédigée le 7 mars (J-8 avant le 1er tour).
Récit allégorique / réalité institutionnelle / mon psychodrame avec l'Alternative Sétoise

« La candidate et le CRS. Covid-19 et l’avenir du “citoyennisme” »
[17 mars, premier jour du confinement (J+2)]

Quel avenir pour l'Alternative Sétoise?

J+2 à J+6

Du Chercheur en Sciences Sociales comme Connard

J+8

Taez - Covid19, ou l’effondrement de la matrice sociologique

J+16

Sciences sociales du Jour Dernier
(mon contentieux avec les diplômés postcoloniaux)

Depuis J+35

Déconfinement
Récit généalogique et autobiographique (1998-2004)

J+20 à J+60

Fêter l’Aïd avec les fantômes

J+70

Ce que les Sciences Sociales m'ont pris

J+75

« Homoérotisme » : un jihad ethnographique

J+100

F.A.Q. (questions fréquemment posées)
J+115

« Les Ciseaux »
J+120

Le verbatim de mon agression sexuelle
J+125 (Document exclusif BFMTV !)








28 mai 2020.

Après des tâtonnements dans les premières semaines du confinement (textes tout en bas), mon travail s'est progressivement organisé selon plusieurs chantiers relativement cohérents :

Cette organisation reproduit partiellement l’organisation de mon chantier « Scène Primitive » que j’avais mis en place fin 2018, quand j’ai été interrompu par la révolte des Gilets Jaunes, puis l’Alternative Sétoise - pour une fois qu’il se passait des choses intéressantes dans la société française… J’ai pris l’air en 2019, du coup ces textes pèsent beaucoup moins sur le Yémen, et beaucoup plus sur des enjeux globaux, ou internes à la société française.

Aucun de ces textes n'est totalement finalisé : ce sont des blocs d'écriture que j'ajoute au jour le jour. Puis je repositionne, je perçois les redondances, je organise avec des titres et des hyperliens, pour tenter d’en faire un ensemble cohérent répondant aux enjeux actuels. Pour ceux qui me lisent, j’essaie de préciser à peu près où j’en suis à l’entrée des textes et des têtes de chapitres. Le journal garde une trace de ce qui s’est passé d’une visite à l’autre.

C'est un travail d'écriture public, parce que pour moi il n’y a pas d’autre solution - j’ai suffisamment essayé par le passé : si j’attends d’être satisfait d’un texte, je ne le sors jamais… Je n’ai pas d’épouse francophone tapie dans l’ombre, travaillant gratuitement à relire mes textes pour me redonner confiance. Je pense que l'écriture a par nature quelque chose de public, et c'est cette expérience qui me donne confiance. Et puis sur le fond, c’est bien le lecteur francophone que j’interpelle en l’invitant à se pencher sur cette histoire, où il n'y a plus rien à cacher.

Merci de votre visite, qui donne sens à ce que je fais.

Bonne lecture.

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