28
mai 2020.
Après
des tâtonnements
dans les premières semaines du confinement (textes tout en
bas), mon travail s'est progressivement organisé
selon plusieurs chantiers relativement cohérents :
Cette organisation reproduit partiellement
l’organisation de mon chantier « Scène
Primitive » que j’avais mis en place
fin 2018, quand j’ai été interrompu par la
révolte des Gilets Jaunes, puis l’Alternative Sétoise -
pour une fois qu’il se passait des choses intéressantes dans
la société française… J’ai pris
l’air en 2019, du coup ces textes pèsent
beaucoup moins sur le Yémen, et
beaucoup plus sur des enjeux globaux, ou internes à la
société française.
Aucun de ces textes n'est totalement finalisé : ce sont des
blocs d'écriture que j'ajoute au jour le
jour. Puis je
repositionne, je perçois les redondances, je réorganise
avec des titres et des hyperliens, pour tenter
d’en faire un ensemble cohérent répondant aux
enjeux actuels. Pour ceux qui me lisent, j’essaie de
préciser à peu près où j’en suis à l’entrée des textes et des
têtes de chapitres. Le journal
garde une trace de ce qui s’est
passé d’une visite à l’autre.
C'est un travail d'écriture public, parce que pour
moi il n’y a pas d’autre solution - j’ai suffisamment
essayé par le passé : si j’attends d’être satisfait d’un
texte, je ne le sors jamais… Je n’ai pas d’épouse francophone
tapie dans l’ombre,
travaillant gratuitement à relire mes textes pour me redonner
confiance. Je pense que l'écriture a par nature quelque chose
de public, et c'est cette expérience qui me donne confiance.
Et puis sur le fond,
c’est bien le lecteur francophone que j’interpelle en
l’invitant à se pencher sur cette histoire, où
il n'y a plus rien à cacher.
Merci de votre visite,
qui donne sens à ce que je fais.
Bonne lecture.