« Je remercie Ziad d’avoir rendu possible l’enquête en décidant de "faire avec" l’ethnologue.
Je le remercie d’avoir accepté l’idée que je centre mon étude sur sa personne.
Je le remercie enfin de ne pas avoir changé d’avis lorsque, après des désaccords et des disputes violentes,
il est apparu évident que je n’écrirais pas la version de l’histoire qu’il aurait souhaitée.
Ziad m’a simplement demandé d’écrire avec dignité ; j’espère y être parvenu. »

Page de garde de mon mémoire, soutenu en juin 2004 :
« Le Za’îm et les frères du quartier. Une ethnographie du vide »
Maîtrise d’ethnologie à l’Université Paris X-Nanterre (Mention Très Bien).

Pourquoi Ziad n’est pas une affaire privée

L'incendie (2007)
Le noeud en trois étapes (2003-2004)
L'échec de ma thèse (2005-2013)

L'incendie

La scène décisive se joue trois ans plus tard, le 19 août 2007.
Peu après la tombée de la nuit, Ziad se retrouve seul dans la maison où il a grandi. Il me sait à Taez depuis midi.

Je ne suis pas encore allé le saluer dans son quartier, car je cherche maintenant à marquer une distance. Les années précédentes, nos rapports ont été trop compliqués. Donc je passe tout l’après-midi sur le carrefour, avec mes amis commerçants. Je reprends contact avec ce lieu, qui est l’objet de ma thèse, sur lequel neuf mois par an je travaille à distance. Je ne suis pas pressé d’aller prendre ma chambre à l’hôtel. Je m’imprègne de l’ambiance, je me reconnecte avec mes analyses, des souvenirs familiers.

Ziad entasse matelas et couvertures dans le salon - seule belle pièce de cette petite maison modeste - met le feu puis se retire en cadenassant la porte. L’instant d’après sur le carrefour, je vois des jeunes courir de toute part vers le quartier du haut. La rumeur parle d’un incendie. Du coin de l’avenue, j’aperçois la fumée qui s’élève sur le ciel noir. Je comprends. J’ai honte. Mais le carrefour a déjà oublié. On vient me saluer avec effusion, comme si de rien n’était. Plus tard dans la soirée, j’apprends que Ziad a réapparu : les bras croisés, il a attendu fièrement la police, pour se laisser conduire en prison. Je récupère mes valises et rentre prendre ma chambre à l’hôtel.

vue du quartier depuis l'hôtel, avec de la fumée s'élevant au-dessus de la maison de Ziad
Ziad al-Shuwâfî (né en 1979), expert-comptable, héros de mon premier mémoire (2003-2004).

Sur la pellicule des sciences sociales, inlassablement, je m’efforce d’inscrire cette scène. Je crois la tenir dans l’écriture, mais l’instant d’après elle s’efface. Je trouve ce phénomène tellement fascinant, j’ai fini par en faire une religion.

Les Français retiennent un drame de notre temps : Ziad est le petit ami yéménite rejeté par sa famille, pour avoir privilégié sa relation avec l’Étranger. Au Yémen, l’histoire qu’on retient est exactement la même, vue de l’autre bord : un Yéménite perdu par la trahison d’un Occidental, comme beaucoup d’autres avant lui. Un drame de notre temps, vous dis-je… Sauf que Ziad n’a jamais été mon amant !

J’étais parti au Yémen bien décidé à changer les règles du jeu, en pratiquant une ethnographie réflexive et symétrique. J’avais les institutions derrière moi. Ziad a eu l’audace d’y croire, d’entrer dans ma logique. Aussi, son destin m’engage. Quatorze ans ont passé depuis l’incendie, dix depuis mon dernier voyage.

Et puis finalement, en cette année 2021, deux vidéos nous parviennent de ce pays, qui entre temps a touché le fond. Pour la première fois depuis 2003, des Yéménites acceptent de présenter Ziad comme un martyr de leur corruption…

Le noeud en trois étapes

Ci-dessous, trois moments-clés pour comprendre la mise en place de toute l'histoire :


Période : Protagoniste : Lieu :

1. L'amour public de l'Occidental

Août 2003

Ziad

Taez (Yémen)

2. L’Orient du drame amoureux

2003-2004
(année universitaire)

Petite amie de l’époque

France

3. « Violé par le Régime » ?

Octobre 2003

Waddah (cousin maternel de Ziad)

Sanaa (Yémen)

« Le genre est le dernier grand message idéologique de l’Occident envoyé au reste du monde » (Marty 2021). Alors un peu de cohérence s'impose.
Violé par le Régime ou trahi par les sciences sociales? Face à cette histoire, l'objectivité doit prendre parti.


1. L'amour public de l'Occidental

Ma rencontre avec Ziad commence par un coup de foudre. Pour que cette recherche existe, il fallait bien que je sorte des sentiers battus, que je m’émancipe de mes interlocuteurs assignés, au département de français de l’université. Il fallait que je trouve des alliés non-francophones, à l’extérieur du système de la coopération lié à l’ambassade, des alliés dans la société « réelle ». En fait, la méthodologie nous apprend que l’enquête ne peut démarrer autrement. Donc je m’épands longuement sur cette expérience le 17 août 2003, sur la page de gauche de mon carnet de terrain - la page consacrée au ressenti affectif, aux émotions en situation, qui n’ont pas vocation à être publiée dans la plupart des cas (F. Weber 1991). Quant à la page de droite, elle recueille les observations objectives, du moins celles qui apparaissent comme telles. En réalité, c’est par la confrontation de ces deux pages que s’élabore peu à peu la compréhension objective.

photo d'un mariage dans le quartier
Au mariage d'Ali - quelques années après celui de son frère Abderrahman, lors duquel j'ai rencontré Ziad - avec Abdallah et Mohammad Faysal.

Ziad sort du lot du 13 au 15 août 2003, au cours du mariage d’un professeur de français dont il est l’un des voisins. Sans que je comprenne, Ziad finit toujours par s’éclipser… Cela posait déjà problème que je me focalise sur lui, plutôt que sur les frères du marié, parce que j’étais un hôte de marque et ça bousculait la cérémonie. En fait, les Yéménites perçoivent déjà mon coup de foudre, bien avant que je ne me l’annonce à moi-même.

Quand je me retrouve pour la première fois dans sa pièce, le 16 août une fois les festivités terminées, c’est lui-même qui me fait des déclarations d’amour, de but en blanc : « Oh Mansour comme je t’aime, comme je t’apprécie… Oh Mansour reste avec moi… ». Cela aurait dû me faire fuir, si j’avais été raisonnable - mais alors il n’y aurait pas eu d’histoire. J’ajoute que c’est devant les autres que Ziad fait ce genre de déclarations : d’abord devant Taher, mon ange gardien de l’université, puis devant les personnes de son entourage. Au fond c’est une manière de me tester, de me faire comprendre que nous prenons un chemin inédit ; me faire porter un peu des contraintes qu’il porte, dont je n’ai aucune conscience à ce stade. Je signe au bas de la page un accord de consentement.

Ziad, lui, n’a signé nulle part. Je tombe du ciel un beau jour, avec mon permis de recherche délivré par les autorités yéménites, et Ziad m’accorde l’hospitalité. Très vite il entrevoit les proportions que cette histoire va prendre : les déclarations d’amour s’arrêtent mais il est déjà trop tard. Déjà d’autres viennent à leur tour me sonder sur mes sentiments, et sur les pages de mes carnets, la société toute entière prend vie. Il y a ses amis d’enfance, et il y a les commerçants du carrefour (qui me sondent pour le compte des gens de l’université, mais en fait le résultat est le même). Tous ceux que Ziad appellera plus tard ses « courtisans », me font remarquer à quel point je suis « amoureux » de Ziad. Notre romance est une fête - pour les autres surtout. Moi je m’accroche comme je peux, j’apprends à assumer mes mouvements sous leur regard, à jouer la comédie humaine. Ziad est piégé. Dès le 17 août, il tente de m’attirer à Sanaa. Il y restera plus de deux semaines, qui sont pour moi une éternité. Quand Ziad redescend le 3 septembre, je suis déjà adopté par son quartier et par son frère aîné, en fait par le secteur de Hawdh al-Ashraf tout entier. Ziad n’a pu se soustraire à son destin.

Fin octobre, quand vient le moment de retourner en France, mes rapports avec Ziad sont glacials : une partie de moi le suspecte encore d’être un manipulateur. Mais au fil des mois suivants, en travaillant mes matériaux et en prenant de la distance, je commence à changer d’avis. Je ne saisis toujours pas ce qui s’est vraiment passé, mais j’ai au moins compris que Ziad était sincère, et cette conviction devient la clé de voute de mon analyse.

2. L'Orient du drame amoureux

Je dépose mon mémoire à la date limite, le 4 juin 2004. Le soir nous faisons la fête, avec celle que j’ai présenté aux Yéménites comme ma fiancée, celle qui m’a soutenu à distance puis tout au long de la rédaction - et avec nos amis. Le lendemain matin la dispute éclate, et je quitte son appartement instinctivement, sans me retourner. Elle a voulu que nous partions en vacances, mais en fait je ne peux pas me retrouver avec elle entre quatres yeux. J’ai la tête au Yémen, déjà tendu dans la perspective du retour, car je sais que ce mémoire est un mensonge. Même s’il me vaudra une excellente note et les félicitations du jury, chaque page est un mensonge, dont elle est pleinement complice.

un escalier dans la lumière du printemps
Le début du printemps.

Quelques mois en arrière, nous sommes avec ma famille dans une maison à la campagne, c’est le début du printemps. Ce matin-là, nous parlons doucement et traînons au lit, dans la chambre où nous dormons. Au cours de cette discussion tranquille, j’évoque en riant une anecdote, une petite chose sans importance, survenue dans les dernières semaines de mon séjour. Elle se lève, s’habille, descend l’escalier puis sort de la maison, sans un coup d’oeil à ma famille attablée au petit-déjeuner. Je m’habille à mon tour et la rattrape. Nous passons la journée dans les bois.

Je sens encore l’odeur de la forêt, la fraicheur du feuillage fluorescent. On est déjà loin du Yémen, dont je suis revenu fin octobre, et je ne suis pas encore dans la rédaction du mémoire, que je dois rendre pour juin. Mais depuis l’instant où elle m’a récupéré à l’aéroport, cette chose que j’évoque est déjà entre nous. Elle habite dans notre lit, dans notre étreinte réapprise, et moi je vais y mettre des mots. C’est vraiment une chose sans importance, par rapport à ce que j’ai maintenant constitué comme mon objet. Elle m’écoutera, parce qu’en fait elle l’a toujours su.

Puis viendra l'écriture : les longues soirées à l’ordinateur sur la table de sa chambre, et elle à côté, déjà endormie. Je me débrouille toujours pour la réveiller en me couchant, afin que nous nous rendormions ensemble. Ainsi jusqu’au dépôt du mémoire. Et finalement mon départ, pour retrouver qui? Je ne le sais pas moi-même, mais un seul nom émerge : celui de Ziad, dont je viens à peine de terminer la statue.

Elle est là « l’affaire privée » : dans tout le processus - rupture comprise - nous nous sommes regardés dans les yeux.


Marianne-logo de la République Française, l'oeil colorié en vert.

Épilogue

Je voulais appliquer au Yémen les sciences sociales généralistes, y exporter les méthodes de l’ethnographie urbaine, pour faire rentrer le Yémen dans la modernité. J’étais passionné, et elle m’aimait pour cela. Quant au Régime yéménite de l’époque, autoritaire et moderniste, il était conçu pour faire aboutir ce genre d’initiative : quoi qu’il en coûte, il fallait que l’ethnographe trouve sa place, et qu’il en ait pour son argent. Ziad lui-même était piégé dans cette affaire, mais elle ne l’a pas compris : depuis la France elle l’a perçu comme son rival. Ainsi sans le vouloir, elle s’est retrouvée solidaire de ce régime, au fond solidaire de mon viol.

Ma mère et ma sœur étaient spectatrices : reconnaissantes à la jeune fille d’être là, en même temps elles n’y croyaient pas trop. Pour elles aussi, l’été 2004 fut le temps du renouveau. La jeune fille s’est retrouvée sur le carreau, et elle a digéré l’histoire à sa manière.

Retenter l’aventure quelques années plus tard, avec un homme assumant sa part de féminité? Peut-être elle n’aurait pas été contre. Seulement voilà : ce n’était pas juste une question « d’homosexualité ». Ma recherche au Yémen est autre chose qu’une soirée bien arrosée, qui m’aurait confronté à quelques vieux démons. L’équation millénaire de la culture européenne réside dans ce dilemme, cette double-contrainte : souvent de l’Orient les hommes ne reviennent pas ; en autarcie dans la forêt, on ne les garde pas longtemps non plus.

Elle l’a compris, et elle a refait sa vie. Je l’ai compris aussi de mon côté, il y a de nombreuses années maintenant. Mais cette histoire ne passe toujours pas chez certain(e)s, qui préfèrent toujours voir Ziad comme mon histoire privée. Peu importe qu'au Yémen la fête est finie depuis longtemps, on voudrait qu'en France elle se poursuive à tout prix. Que s’acharnent les saltimbanques, et demain sera un autre jour. Pour eux l'affaire est simple : un « homosexuel » s'est entiché d'un « schizophrène » (ou la rencontre fortuite d'une « défaillance » et d'une « dangerosité », comme dans l'affaire Merah). De cette histoire ils n’ont aucune souvenance, elle s’est pourtant déroulée sous leurs yeux. Et depuis cette époque, cette maison à la campagne reste une maison triste.

11-15 juin 2021

3. « Violé par le Régime » ?

Deux versions au choix :

dessin d'une maison traditionnelle de Sanaa
4 octobre 2003 :
premier arrachement au terrain,
premier passage à l’écriture.

schéma représentant mais 7 séjours, et un point d'interrogation sur le premier.
épilogue de « Notre histoire »

De ces différentes péripéties de l’année 2003-2004 - que j’étais évidemment incapable de raconter à l’époque - je retenais tout de même :

(1) Que Ziad était sincère ; (2) Que je n’avais pas été violé.

De ces deux certitudes j’ai tiré peu à peu, par l’analyse, de quoi affronter les vrais obstacles à la compréhension du monde, qui sont dans notre culture et notre société. En sciences sociales aussi, le vrai djihad est contre soi-même.

 vue du quartier depuis l'hôtel, avec de la fumée s'élevant au-dessus de la maison de Ziad
L'incendie de 2007
et ma vocation de médiateur social

En vrac :


L'échec de ma thèse (2005-2013)

dessin de coffre-fort
= ma gestion de ce secret de 2003 à 2013 - en complément de mon texte "coffre-fort".

L'année de DEA (2004-2005), je suis encore réticent à mobiliser les études de genre, qui me semblent peu rigoureuses. Par ailleurs j’utilise déjà l’ethnographie réflexive, une méthodologie directement inspirée de la critique féministe. Mais j'ai maintenant une nouvelle directrice de recherche, Jocelyne Dakhlia, historienne et anthropologue franco-tunisienne, spécialiste de l’Islam méditerannéen. Une chercheuse exigeante, que j’admire, et qui s’apprête à publier son livre L’empire des passion. De l’arbitraire politique en Islam (Aubier 2005).

Au cours de ma première année de thèse (2005-2006), je décide de reformuler mon projet doctoral autour de la problématique de « l’homoérotisme » - c’est-à-dire des faux-semblants d’homosexualité. Cette thématique est au coeur de la réflexion de Jocelyne Dakhlia à l’époque (Dakhlia 2007), et c’est une excellente porte d’entrée pour étudier les mutations de l’honneur dans la sociabilité masculine. Par ailleurs à ce stade dans ma vie personnelle, je n’ai plus de problème avec mon éventuelle homosexualité. Mais de toute façon, « l’homoérotisme » veut dire pour moi deux choses, et seulement ces deux choses-là :

  1. Que les hommes yéménites se promènent souvent dans la rue en se prenant la main, et que leur sociabilité engage des dynamiques affectives ;
  2. Que l’observateur étranger perçoit là une forme d’érotisme, presque nécessairement, et c'est la principale question à laquelle doit se confronter l’ethnographie réflexive.

En août 2007, à la fin de ma seconde année de thèse, un incident spectaculaire marque mon retour au Yémen pour mon quatrième terrain. Ziad, interlocuteur et héros de mon premier travail, met le feu à la maison familiale avant de disparaître en prison. La société locale m’accueille chaleureusement comme si de rien n’était, mais je le sais au fond de moi : je porte une part de responsabilité dans le malheur qui a frappé cette famille. Avec cette victoire par KO sur mes interlocuteurs, la poursuite du terrain perd tout son sens. Quelques semaines plus tard je me convertis à l’islam, sans rien demander à personne. C’est pour moi une manière de « botter en touche », aussi bien dans mes rapports avec le monde académique que dans mes rapports avec les Yéménites. Je ne renonce en rien à ma thèse sur « l’homoérotisme », mais je noue avec la famille de Ziad une relation renouvelée. Et je me retire du Yémen à la fin de l’année 2010, avec l’espoir de pouvoir y revenir dans de jours meilleurs, en assumant toutes mes responsabilités.

Avec l’irruption du Printemps Arabe en 2011, je suis encore plus convaincu de la pertinence de mon travail sur « l’homoérotisme » - d’autant que j’ai reçu entre temps l’encouragement du CNRS (Prix Michel Seurat), avec une rallonge de financement. Seulement j’ai d’énormes difficultés à finaliser la rédaction de ma thèse. Lorsqu’ils lisent mes chapitres ou mes interventions, mes interlocuteurs académiques commentent toujours à la marge. J’ai le sentiment qu’ils louvoient, et à vrai dire ils me font le même reproche. On évoque mon « problème d’écriture », mon « blocage psychologique », voire ma « radicalisation ». On se convainc qu’au fond, je ne tiendrais pas vraiment à terminer ma thèse :
   - « Bon Vincent, tu veux vraiment la partager cette histoire ?… »

De fait, je n’ai encore jamais mis en récit l’incident de 2003. Je serais prêt à le faire (j’ai plusieurs tentatives dans mon disque dur) mais pas dans n’importe quelles conditions. Il y a de vrais enjeux, le Yémen est en train de sombrer dans le chaos… Dans l’état actuel de la discussion, j’ai le sentiment que ça n’apporterait rien. D’ailleurs j’ai déjà dit l’essentiel - voir par exemple « Un fil d'Ariane ethnographique. Homosexualité et réflexivité d'enquête au Yémen » (intervention de fin 2010, complétée par un épilogue de 2013). Donc je finis par jeter l’éponge.

Je ne reviendrai à cette vieille histoire qu’en 2018, dans un tout autre contexte : après l’effondrement définitif du régime yéménite, et l’évacuation des derniers ressortissants Occidentaux. Aussi face au fiasco associatif et citoyen de la communauté musulmane, que je constate à Sète et en France plus généralement. Anticipant peut-être la révolte des Gilets Jaunes, l’histoire prend à mes yeux un sens politique nouveau. Tout compte fait, je suis bien fier d’avoir baissé ma culotte, en certaines circonstances présentées ici.

> Les trois textes proposent une version digérée et condensée de mes derniers chantiers d’écriture, « Scène Primitive » (2018) et « Déconfinement » (2020).

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