Publication unilatérale de ma thèse Cargaison de décembre 2017 [Mise en ligne le 9 décembre 2017, à l’origine sur le site academia.edu] Depuis la mort d'Ali Abdallah Saleh, le 4 décembre dernier, je sais intuitivement que la situation va se débloquer au Yémen. Je sens une ouverture, et ça me débloque moi aussi. Ce n'est pas comme si Saleh avait fui comme Ben Ali, ce n'est pas comme s'il était mort d'une chute de cheval aux Émirats Arabes Unis. Beaucoup de gens lui reprochent d'avoir fait délibérément pourrir la situation en restant au Yémen - notamment des gens à Taez, surtout les Frères Musulmans, et aussi certains politistes qui sont dans une bienveillance un peu trop systématique envers ces derniers. Moi j'ai une autre théorie : je pense qu'à travers les atermoiements de Saleh entre les Saoudiens et les Houthis, beaucoup de choses étaient en gestation - quelque chose comme la conscience historique du pays, une transition démocratique vers l'indépendance nationale. En me relisant ces derniers jours, j'ai réalisé que je l'exprimais déjà en 2015 [« La démence de Taez »], et aujourd'hui je crois qu'on assiste à un accouchement. Certes dans la douleur, mais c'est peut-être le destin du Yémen… L'enjeu des textes que je publie, c'est que l'Occident tire aussi quelques lumières de cet événement. Qui sait, ça pourrait peut-être faciliter le processus pour les Yéménites eux-mêmes, et éviter qu'on perde encore des plumes au profit des Russes et des Iraniens…
Sommaire Il y a un texte introductif assez court (« Sète, le 2 décembre 2017 »), puis trois textes importants :
Les premiers textes, à l'inverse, sont vraiment des descriptions ethnographiques :
Entre les deux, il manque un chapitre auquel je travaille, qui sera centré sur un dernier personnage :
Voir aussi :
+ Arbre de parenté & Chronologie synthétique. Ne pas passer à côté, car ça doit bien faciliter la lecture.
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