Inutile de le préciser, Pépito déteste l’idée d’être enfermé, dans une salle de classe ou ailleurs. Ce qu’il préfère, c’est courir, sauter, partir en vrille, mordre, griffer ceux qu’il aime, quand ce n’est pas dégringoler du haut de l’escalier, rien que pour effrayer, simuler le coma à la réception sur le carrelage, pattes en croix et mou comme une nouille, museau pointé vers la charpente du grenier. Un gredin, un saltimbanque, une graine de bagnard ne méritant pas d’apprendre à lire et écrire, un futur ministre.